« La fin d’une vie est grande comme un mouchoir de poche, on se cogne à tous ses bords, a-t-elle dit. »
Nathalie Léger

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

96140530

Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous.

Romans traduits par Marianne Faurobert

Milena AGUS

Une saison douce
Liana Levi

2 | 170 pages | 21-02-2021 | 16€

Un modeste village sarde se meurt, plus d’école, plus d’enfants, plus de maire… Quelques parents et grands-parents sont restés et la vie va renaître mais pour certains, elle est mal venue. Des migrants s’installent accompagnés de quelques humanitaires, certains les considèrent avec crainte comme des envahisseurs, un groupe de femmes va franchir le pas et aller à leurs devants, préférer la parole, le partage et la rencontre à la peur. Il va falloir apprendre à vivre ensemble, pas d’autres solutions, et vivre ensemble n’est jamais aisé (des deux côtés) mais reste possible. Accepter l’autre, accepter la différence, apprendre de l’autre, se nourrir de l’autre sans ignorer les difficultés… Une chronique tendre, humaine, généreuse mais équilibrée et réaliste.

"En ces temps-là, on détestait ceux qui se portaient mieux que les autres, pas comme aujourd'hui, où l'on déteste ceux qui vont plus mal."

Ecouter la lecture de la première page de "Une saison douce"

Fiche #2636
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Marianne Faurobert


Milena AGUS

Luciana CASTELLINA

Prends garde
Liana Levi

1 | 175 pages | 02-03-2015 | 17€

« Prends garde » propose deux angles (différents) des mêmes évènements, littérature versus histoire. La pauvreté est immense et terrible à l’issue de la deuxième guerre dans les Pouilles. La tension est extrême et l’arrivée de nombreux réfugiés n’arrange rien… Néanmoins les riches propriétaires n’en prennent pas la mesure et continuent de vivre une existence privilégiée bien éloignée de la réalité du peuple. Alors un soir, lorsqu’un coup de feu est tiré à Andria, village des Pouilles, la rumeur s’étend instantanément, les coupables sont trouvées, ce ne peut être que les sœurs Porro recluses dans leur château. Lynchage expéditif, violence aveugle, toutes les frustrations, haines jaillissent, faim et injustice réclamaient vengeance et rien ne pourra la stopper…

Ecouter la lecture de la première page de "Prends garde"

Fiche #1597
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Margueri, Marianne Faurobert